Arrivé 3e de ce concours annuel de marketing digital sur la simulation pédagogique Simbound, Lucas Hurlain nous a accordé une interview.
Peux-tu te présenter rapidement ? École ? Cursus ? Niveau d’études ?
Je m’appelle Lucas Hurlain, je suis actuellement en 3e année de BUT Techniques de Commercialisation à l’IUT de Metz (Université de Lorraine), spécialisé en marketing digital, e-business et entrepreneuriat. J’ai toujours été attiré par le digital, que ce soit à travers mes projets personnels, mes expériences ou encore des challenges comme les Simbound Masters.
Actuellement, je suis en stage chez POST Luxembourg, au sein de l’équipe Customer Experience & Digital Transformation, où je travaille sur l’analyse des parcours utilisateurs et l’optimisation de l’expérience digitale via Content Square et d’autres outils.

Quels sont les avantages de ton école et de ta formation en particulier ?
L’IUT de Metz m’apporte un bon équilibre entre théorie et pratique. Le BUT Techniques de Commercialisation me permet de développer des compétences solides en marketing, en communication et en stratégie, tout en travaillant sur des cas concrets et des projets en équipe.
La spécialisation en marketing digital, e-business et entrepreneuriat est un vrai plus, elle colle aux attentes du marché, on utilise des outils actuels, on apprend à gérer des campagnes, à analyser des données, à créer du contenu… C’est très professionnalisant, et on sort avec une vraie vision terrain.
Qu’est-ce qui t’a poussé à participer aux Simbound Masters 2025 ?
Ce qui m’a poussé à participer aux Simbound Masters, c’est l’envie de me challenger et de sortir du cadre classique des cours. J’avais envie de mettre mes compétences en marketing digital à l’épreuve dans un contexte compétitif, avec une vraie logique de simulation d’entreprise.
C’était aussi l’occasion de tester mes réflexes stratégiques, de prendre des décisions concrètes, et de voir immédiatement leurs effets. Ce que j’ai aimé, c’est qu’on est directement plongé dans une logique d’acquisition, de gestion de budget, d’analyse de performance… exactement ce qu’on retrouve dans le monde pro.
Et au-delà de l’aspect pédagogique, c’était aussi une belle opportunité de représenter ma formation, de me mesurer à d’autres profils, et de montrer ce que je suis capable de faire dans un contexte dynamique et stimulant.
Comment en as-tu entendu parler ?

C’est mon professeur M. Youness qui m’a personnellement présenté le challenge. Il suit de près ce genre d’initiatives et n’hésite pas à les partager quand il sent que ça peut vraiment nous faire progresser. Il connaît bien mes centres d’intérêt et m’a directement parlé des Simbound Masters en me disant que c’était fait pour moi. Il est très engagé, passionné, et pousse toujours ses étudiants à sortir du cadre classique pour apprendre autrement. Grâce à lui, j’ai découvert un format qui m’a permis d’explorer plein d’aspects concrets du marketing digital.
Quel était ton niveau en marketing digital lors de ton inscription ? Avais-tu eu des cours dans le domaine ? Pratiqué ? Sur quel sujet en particulier ?
Au moment de mon inscription, j’avais déjà un bon socle de connaissances en marketing digital grâce à ma spécialisation en BUT TC. On avait abordé plusieurs thématiques comme la stratégie digitale, la création de contenu, le SEO, le marketing d’influence ou encore les outils d’analyse de données.
En parallèle, j’avais aussi eu l’occasion de pratiquer dans le cadre de projets concrets, de stages et même en freelance. J’avais touché à des outils comme Google 360°, WordPress, SEMrush… donc je ne partais pas de zéro, mais je savais aussi que Simbound allait me permettre de passer un cap et d’apprendre à prendre des décisions stratégiques dans un contexte plus dynamique.
Qu’as-tu pensé de la simulation Simbound ?
J’ai trouvé la simulation très formatrice. Elle permet de se confronter à des situations concrètes, de tester ses idées et de comprendre les logiques du marketing digital. Certains modules comme le SEA sont un peu complexes au départ, mais ça pousse à progresser, et c’est ce qui rend l’expérience enrichissante.
T’a-t-elle paru facile à prendre en main ?
Globalement oui, l’interface est assez intuitive une fois qu’on a compris la logique. Mais certains modules comme le SEA peuvent paraître un peu flous au départ si on n’a jamais pratiqué.

Quels modules as-tu préféré ?
J’ai particulièrement aimé les modules Community Management et Web, car ils m’ont permis d’être créatif tout en réfléchissant de manière stratégique. Le Community Management m’a poussé à penser comme une vraie marque : comment construire une audience, créer de l’engagement, proposer du contenu utile et cohérent… C’était à la fois concret et stimulant.
Le module Web m’a aussi beaucoup plu car il demandait de structurer une vraie logique de site et de parcours client. Il fallait penser aux pages produits, à l’UX, à l’argumentaire, ça rend l’exercice à la fois professionnalisant et motivant.

As-tu trouvé la simulation réaliste ?
Oui, je l’ai trouvée assez réaliste. Elle permet de se confronter à des décisions concrètes qu’on pourrait vraiment avoir à prendre en entreprise : choix des canaux, budget, contenu, positionnement… C’est immersif et formateur.
Le fait de suivre les performances et d’ajuster sa stratégie ajoute une vraie dimension “terrain” qui pousse à la réflexion.
T’a-t-elle permis de progresser en marketing digital ?
Oui, clairement. La simulation m’a permis de mieux comprendre les leviers du marketing digital et leurs interactions. J’ai pu mettre en pratique des notions vues en cours, tester des approches, analyser les résultats… C’est ce qui m’a aidé à progresser, surtout sur la logique stratégique derrière chaque action.
Combien de temps as-tu consacré aux Simbound Masters en tout ? Quel temps as-tu passé sur chaque round ?
Au total, j’ai dû y consacrer une bonne quinzaine d’heures. Certains rounds me prenaient 1h30 à 2h, d’autres un peu plus quand je préparais des contenus ou testais des campagnes. J’essayais de bien analyser avant d’agir, donc ça me demandait un peu de temps à chaque étape.
Quelles difficultés as-tu rencontré ?
Ma principale difficulté a été de bien anticiper les résultats de mes actions. Parfois, malgré une stratégie que je pensais cohérente, les performances n’étaient pas au rendez-vous. Il fallait donc analyser, ajuster, et accepter une part d’incertitude. J’ai aussi parfois eu du mal à prioriser entre les différents leviers, surtout quand le temps ou le budget étaient limités.
Quelle a été ta stratégie pour obtenir de si belles performances ? Une botte secrète ?
J’ai misé sur la cohérence entre les canaux, la qualité des contenus et surtout sur la logique client. Je me suis demandé ce qu’un vrai prospect attendrait : des infos utiles, des contenus engageants, des arguments clairs. J’ai évité de me disperser, j’ai préféré capitaliser sur ce qui marchait. J’ai testé, corrigé, testé encore. Pas de botte secrète, juste une approche réfléchie, structurée.
Recommanderais-tu la simulation à tes professeurs comme outil pédagogique pour animer leurs cours ?
Absolument. La simulation est un super outil pour animer un cours de marketing digital de façon concrète et engageante. Elle pousse à réfléchir, à tester, à s’adapter, et surtout à comprendre comment les leviers interagissent entre eux. C’est une vraie mise en situation, bien plus formatrice qu’un simple cours théorique.
S’il y avait une nouvelle édition des Simbound Masters, recommanderais-tu aux autres étudiants d’y participer ?
Totalement. C’est une super opportunité pour apprendre, se challenger et progresser dans un cadre ludique et stimulant. Même sans viser le podium, on en tire beaucoup de valeur. Je le recommande à tous ceux qui veulent mettre en pratique leurs compétences en marketing digital.
Autre chose ?
Juste un dernier mot : ce genre de challenge permet aussi de mieux se connaître, de tester sa rigueur, sa créativité, sa capacité à s’adapter… C’est un bon complément aux cours classiques. Et puis, l’émulation entre étudiants, même à distance, crée une dynamique motivante. Franchement, c’est à faire au moins une fois si on s’intéresse de près ou de loin au marketing digital.
Merci Lucas et bravo encore pour tes performances.

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